Vers un plan de secteur durable (2) 

Comment faire correspondre la demande en logement et l’offre ? Le modèle construit par la recherche “Plan de secteur durable” se penche sur deux types d’offre, les terrains disponibles à la construction et le recyclage urbain (la reconstruction de la ville sur la ville).

L’estimation de l’offre en logement par la reconstruction de la ville sur la ville est à ce jour la plus fiable grâce à la disponibilité des données sur les permis d’urbanisme et sur les logements inoccupés. On peut ainsi affirmer, d’après les données du SPW – DGO4, que le taux de requalification n’est pas vraiment lié à une structure spatiale particulière et tourne autour des 26 %.
L’estimation de l’offre en logement par le potentiel foncier se base elle sur l’identification quantitative du potentiel foncier et de sa durabilité résidentielle. Cette notion, inscrite dans une carte d’ “aptitude”, se base sur des facteurs territoriaux de durabilité. Ces critères n’ont jamais été comparés entre eux : la plupart sont difficiles à quantifier, certains se rapportent à des valeurs non marchandes ( ex : paysage, biodiversité… ). Dans le cadre de cette recherche, les auteurs ont eu recours à la pondération d’experts. L’estimation globale de l’offre en logement dépend in fine de scénarios traitant de la prise en compte des zones urbanisables au plan de secteur, mais également des taux de densification à mettre en oeuvre.

Le modèle « Plan de secteur durable », dont la méthodologie générale a été exposée dans la Note de recherche 58, se veut un outil d’aide à la décision pour les politiques et les administrations wallonnes. Cette recherche n’a pas la prétention de redessiner un nouveau plan de secteur mais bien d’élaborer une méthodologie visant à esquisser les différentes zones à enjeux répondant au mieux aux besoins en logement en Wallonie pour les quinze prochaines années.

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