Promouvoir l’intermodalité au quotidien

En regard des défis climatiques et territoriaux, le Gouvernement wallon s’est fixé des objectifs très ambitieux en matière de réduction de la part modale de la voiture dans les déplacements qui doit passer de 83 % à 63 % d’ici 2030 (Vision FAST 2030, Gouvernement wallon 2017). Dans cette perspective, il envisage, notamment, la mise en œuvre de pôles d’échanges.

Un « pôle d’échanges » se définit comme un lieu d’articulation entre différents réseaux – et différents modes – visant à faciliter les correspondances entre ceux-ci. Le pôle d’échanges joue également un rôle d’interface entre l’agglomération et son réseau de transport.

Pour être attractif et favoriser ainsi le report modal de la voiture vers les transports en commun et les modes actifs, le pôle d’échanges multimodal doit assurer l’équilibre entre trois fonctions (RICHER, 2008) :
• transport : assurer une bonne connexion des réseaux de transport pour garantir les circulations intermodales et faciliter les correspondances ;
• urbaine : d’une part, améliorer la lisibilité et l’intégration du pôle d’échanges dans son environnement urbain, et, d’autre part, maximiser le potentiel de requalification sur le potentiel foncier et la mixité de fonctions ;
• services : valoriser les temps de correspondance mais aussi offrir d’autres vocations au pôle d’échanges au-delà de la fonction transport, grâce à la diversification d’activités.
Le vade-mecum « Promouvoir l’intermodalité au quotidien – les pôles d’échanges en Wallonie » vise à apporter aux acteurs locaux un support concret au développement de ces derniers grâce à un éclairage théorique, une approche opérationnelle et des recommandations concrètes. Il est illustré par de nombreux exemples wallons et étrangers.

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