ACTUALITÉ :
Le présent lexique a été élaboré – et doit par conséquent être utilisé – comme un réservoir d’informations et une boîte à outils adaptables au contexte et à l’échelle territoriale auxquels ils se rapportent. En effet, son usage doit être nuancé selon que l’on adopte une approche analytique ou normative de la densité, si l’on veut décrire un tissu urbanisé.
Dans cette optique, la densité et la densification apparaissent comme des notions protéiformes. Leur compréhension fine dépend de plusieurs facteurs – qualitatifs et quantitatifs –, de référents et d’échelles. Dès lors, la question se pose : dans cette profusion et confusion terminologique, comment savoir de quoi on parle ? Comment harmoniser ces outils conceptuels pour travailler de concert ? En vue de clarifier le débat et d’y transposer
les spécificités propres au territoire wallon, cette partie du travail vise à établir et clarifier une convention « lexicale » de référence. Il s’agit ici de définir précisément de quoi on parle; de fournir un cadre de référence pour les principales notions sollicitées et le vocabulaire employé au cours de la recherche. ou si l’on veut définir des prescriptions autour d’un projet urbanistique. De plus, les enjeux et la mise en place de la densification ne sont pas les mêmes à l’échelle communale qu’à l’échelle de l’îlot.
Le degré de précision et donc de validité des données utilisées doit aussi être l’objet d’une attention particulière.
Pour répondre à cet objectif, la note qui suit s’articule autour de deux grands volets :
Tout d’abord, il est question de développer des notions émergentes telles qu’intensité, centralité, polarité et compacité, afin d’en distinguer les caractéristiques propres et d’en établir les différentes opportunités d’usage.
Ensuite, il est question de définir des indicateurs de densité ainsi que des indicateurs complémentaires. Ce volet se concentre en particulier sur l’évaluation de la pertinence et des limites des indicateurs étudiés dans le cadre de l’analyse des tissus urbanisés wallons
