Localisation des zones pouvant accueillir des activités agro-économiques de proximité

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Pour permettre le développement de filières wallonnes de céréales, il est nécessaire de maintenir une activité de stockage le plus près possible des lieux de production.

Le CWA prévoit que les politiques agricoles wallonnes doivent « encourager et soutenir la structuration des agriculteurs afin de renforcer leur pouvoir de négociation au sein des filières et d’obtenir une meilleure appropriation par les agriculteurs de la valeur ajoutée aux produits agricoles » et « favoriser l’autonomie des agriculteurs et des exploitations agricoles, individuellement ou collectivement, en termes de production, de transformation et de commercialisation, en ce compris en favorisant le modèle coopératif ».

Ces objectifs nécessitent le maintien d’entreprises, et si possible de coopératives aux mains des agriculteurs, pour assurer la concentration de l’offre en céréales, le stockage et la première valorisation.

Sur base des implantations existantes et des périmètres de sécurité, le besoin approximatif en superficie pour une implantation est d’environ 1,5 hectare.

Dès lors, même sur base d’une estimation haute basée sur un déplacement de la quasi-totalité des sites disposant d’un permis relatif aux dépôts en silo ou en vrac de céréales, la superficie totale à trouver sur l’ensemble du territoire ne dépasserait pas 300 à 400 hectares répartis sur de nombreux sites.

Ces sites pourraient notamment être implantés au sein de sites à réaménager (SAR) sachant que le CoDT prévoit des subventions pour les frais liés à leur réaménagement.

Il y a lieu d’analyser plus en détail le besoin, la meilleure manière d’y répondre et les outils d’aménagement du territoire à mobiliser pour répondre à cette problématique.

Pour accroître la valeur ajoutée aux productions agricoles (et la part de celle-ci revenant aux agriculteurs), il est nécessaire de maintenir voire de développer ce réseau via un maillage sur l’ensemble du territoire de manière à ce que les agriculteurs ne doivent pas parcourir en tracteur plus de dix kilomètres pour déposer leurs productions céréalières.

La présente étude visait plus particulièrement à préciser les besoins, identifier des localisations adéquates pour ces activités et l’inscription potentielle de zones agroéconomiques, en associant étroitement des experts du secteur agricole, notamment en exploitant les SAR.

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