ACTUALITÉ :
En Province de Hainaut, le mardi 10 mai et les jeudis 9 et 16 juin
Augmentation des prix de l’immobilier (réduction des disponibilités foncières, accroissement des prix des matériaux et de l’énergie…), évolution des ménages (vieillissement de la population, multiplicité des schémas familiaux…), des modes de vie et des aspirations – conséquentes notamment à la crise sanitaire – (qualité du logement, besoin de nature, formes de travail, conscience accrue des enjeux écologiques…), zéro artificialisation, adaptabilité aux changements climatiques, … Les mutations, nombreuses et rapides, que connait la société se répercutent sur l’habitat.
Des formes d’habiter, anciennes ou nouvelles, se sont ainsi (ré)inventées et développées ces dernières années. Elles challengent nos pratiques d’aménagement du territoire et d’urbanisme et les outils stratégiques qui n’avaient pas anticipé ce développement. Elles questionnent aussi nos a priori et demandent parfois de nouvelles définitions et critères d’analyse.
L’habitation légère est l’exemple le plus médiatisé. Elle sera abordée, lors de ce séminaire, à travers le questionnement des textes légaux récents – l’occasion de partager une partie des retours issus des modules qui lui ont été consacrés en 2020-2021. Mais le séminaire ne se limitera pas à cette forme d’habiter : habitats intermédiaire, groupé, communautaire, intergénérationnel, insolite, solidaire, modulable, colocation, co-living, kangourou, …. Il essaiera d’appréhender la diversité des concepts et sollicitera les participants afin de clarifier ensemble ceux-ci et de réfléchir à leur intégration (territoriale et sociétale) au travers des outils stratégiques et de la motivation des permis. Au cours du séminaire, on s’interrogera également sur le caractère réellement nouveau de ces modes d’habiter et sur l’importance qu’ils peuvent-prendre.
D’autres questionnements sous-jacents au développement de ces nouveaux modes d’habiter (accessibilité du logement, gestion parcimonieuse du sol, transition environnementale, patrimoine paysager et bâti, …) seront effleurés lors de ce séminaire.
Pratiquement, le séminaire propose une demi-journée commune aux trois sessions en distanciel. Les deux autres journées sont programmées en présentiel et seront dupliquées par session territoriale. L’une sera plutôt consacrée aux constructions innovantes et l’autre aux pratiques participatives/collaboratives.
Les inscriptions sont clôturées.
N.B. : l’inscription aux modules de formation thématiques de la CPDT est réservée aux conseillers communaux en aménagement du territoire et en urbanisme (CATUs) – Un seul CATU par commune.
Plus d’informations sur le site du SPW TLPE.
